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Le Moulin de l’Angoust

Le moulin de l’Angoust

Après de longs mois d’attente Votre chef est de retour derrière ces fourneaux

Venez découvrir et redécouvrir ça cuisine

Le restaurant ouvre ses portes tout les jours sauf mardi/mercredi toute la journée et jeudi/ samedi midi. Possibilité d’ouvrir sur réservation de groupes

N’hésitez pas à réserver et à prendre contact avec nous pour toutes informations.

Les beaux jours arrivent la terrasse sera également ouverte.

À très bientôt

Toutes les réactions :

1 Jour – Des traditions

A Pâques

A Pâques à la sortie de l’office, on distribuait du pain bénit que l’on mangeait en récitant :

« Pain bénit, je te mange, si je meurs sert moi de sacrement.

A la Saint Roch

Pour la Saint Roch, le protecteur de la peste, on bénissait les bêtes.

Traditions de  Noël     

La bûche de Noël (bois) Pour la veillée de Noël, on mettait dans la cheminée «  la turro de Nadal (la bûche de Noël) Elle séchait très souvent d’une année à l’autre, mais on n’exigeait pas d’elle qu’elle brûle à grandes flammes mais qu’elle se consume très lentement. (même pendant plusieurs jours) mais surtout,  il ne fallait pas qu’elle s’éteignît la nuit de Noël.

Autour de cette bûche avait lieu une veillée, souvent les voisins venaient nombreux passer la soirée, en attendant la messe de minuit. Là se racontaient des histoires de fées, sorcières, loup -garous…Au retour de la messe certains faisaient réveillon avec un daube, ce qui était presque un luxe ou même tout simplement  une nécessité vu que les jours qui précédaient on avait assez souvent subi un autre carême.

Le pain bénit de Noël

Certaines familles apportaient   à la messe de minuit, des pains qu’elles avaient pétris et cuits elles-même. Ce pain béni à la messe de minuit avait des vertus protectrices : on en donnait aux bêtes malades, aux gens et même aux femmes en  couches, pour que tout ce passe bien. Ce pain ne devait jamais être jamais jeté.

Noël et les bêtes

Les gourbitois avaient pour habitude de suralimenter les bêtes le jour de Noël (chiens, lapins, cochons…) Les vaches aussi bénéficiaient d’un régime de faveur : mangeoires plus pleine, plus de litière.

Superstition de Noël Si Noël tombait un vendredi, il y aurait beaucoup plus de mort dans l’année à venir. Il ne fallait surtout pas rentrer dans les étables le soir de Noël cela portait malheur, d’autres disaient que les bêtes parlaient et celui qui allait les écouter mourait dans l’année.

Paulette Laguerre

Vision de Gourbit

Version test des photos du site Vision de Gourbit en 2023. Si vous avez des remarques, erreurs, zigouigouis, rejout d’information, pas le temps de lire les informations ou le contraire torp longtemps sur une photo, suppression de photos pour n’importe quelles raisons, etc…. Vous me le dîtes. Le film dure 36 minutes pour information Je mettrais à jour le film pour la version définitive. Si vous voulez le film, vous pouvez me le demander par mail ou à Gourbit…. Merci Philippe Laguerre

1 Jour – 1 Légende

L’histoire d’une armoire de Carnies (1)

Après un décès, une personne hérita d’une armoire dont personne ne voulait compte tenu de son état général. Elle tenait debout parce que les vers se donnaient la main. En  prenant possession de ce meuble, une vieille parente octogénaire lui précisa que cette armoire était conjurée, et qu’elle l’avait déménagée avec son frère pour la mettre à l’abri lors d’un incendie à l’époque de la guerre de 1914-1918. Sur le moment personne n’accorda toute l’attention à ses paroles dont elles auraient dû susciter.

La dame mis l’armoire à sécher pendant un an pour évacuer l’humidité provoqué par une gouttière. En  l’examinant  en suite, elle aperçut un graffiti sur la porte droite « Marie Eychenié 8 Juillet 1789 ». Elle fit part de ce détail à Madame la directrice des archives de l’Ariège qui lui conseilla de consulté les registre de notaires de Tarascon pour l’année 1789. Effectivement dans les registres des notaires JP Vincent Boyer le 8 juillet 1789 figure le contrat de mariage de Marie Eychenie  de Carnies qui va épouser Jean Builes habitant de Gourbit. Le contrat prévoit entre autre  que la future aura une armoire en noyer ou en  merisier.

L’armoire rustique a une façade en merisier, a deux portes ç recouvrement avec moulurations Louis XV dans le haut et de simples rectangles moulurés dans la partie inférieure. Les montants des côtés sont en merisier et les planches intérieures formant panneaux sont en peuplier, tandis que le bas de la façade est également découpé. Les  fiches en  fer sont du XVIII ème siècle, ainsi que l’entrée de la serrure.

En l’observant de plus près la dame s’aperçut que ce meuble était brûlé sur le montant gauche à l’extérieur, deux fois à l’intérieur de la porte gauche : il s’agit d’une conjuration.

Nous  sommes là dans le domaine de l’irrationnel, révélateur d’un certain état d’esprit en  haute Ariège à la fin   du règne de Louis XVI. Le Larousse dit ceci à propos de la conjuration «  Action d’écarter par des moyen surnaturels les effets d’une influence maligne. Exorcisme, prières, supplications. Il s ‘agissait donc de faire rougir une tige de fer au feu et de brûler le meuble à un ou plusieurs endroits tout en  récitant une prière pour que le feu  épargne le meuble en cas  d’incendie. Il y a apparence que la chose s’est vérifié une fois  au moins dans le premier  quart du XXème Siècle. Ce cas n’est pas isolé, puisque dans l’église de Gourbit, le coffre de sacristie visible dans le bas côté gauche est lui-même  conjuré ainsi que le confessionnal. 

(1) Carnies : hameau disparut de la haute vallée de la Courbière à la suite d’un glissement de terrain au XIX ème siècle 

(Extrait tiré dans le journal des amis de la vallée de la Courbière)