Archives de catégorie : Culture

1 Jour – Philippe Ward

Article du journal La Dépêche Correspondant du Gers

Lannepax. Jolie rencontre avec l’écrivain Philippe Ward – ladepeche.fr

Lannepax. Jolie rencontre avec l’écrivain Philippe Ward

Laetitia Barbero, la présidente de la bibliothèque, a accueilli l’auteur français, don’t les ouvrages naviguent entre fantastique et policier.

On notera que de nombreux auteurs ont été invités cette année à la bibliothèque et il faut également souligner que c’est grâce à François Darnaudet, ce professeur de mathématiques à la retraite. Ce dernier est né à Auch, et réside à Lannepax, depuis de nombreuses années. Ce dernier invite chaque fois des écrivains, du Sud-Ouest, qui sont ses amis. Il faut dire que cela fait 40 ans qu’il connaît ce monde de l’écriture, étant lui aussi écrivain. Les lecteurs et autres amateurs de culture ont pu dialoguer avec Philippe Ward. Ce pseudonyme, il l’a choisi en hommage à H. P. Lovecraft, dont la nouvelle intitulée « L’affaire Charles Dexter Ward » l’a profondément marqué lors de sa lecture. L’auteur a dit au public installé dans l’annexe de la mairie : « Mon nom est Philippe Laguerre ! Au plus grand désespoir de ma mère, qui m’en a toujours voulu, j’ai voulu américaniser mon nom, pensant à la gloire, que cela pouvait m’apporter ! J’ai une excuse, j’ai démarré dans l’écriture, alors que j’avais tout juste 18 ans ! ». Pour faire plaisir à sa maman, Philippe Ward a écrit un roman avec son vrai nom : « J’ai été 6 fois à New-York, que j’ai adoré. Cela m’a donné envie d’écrire un livre, qui s’intitule ‘Manhattan Maryline’qui parle de cette belle actrice ! ». Ariégeois de cœur, Philippe Ward, à la question, comment vient l’idée d’écrire un roman ? a répondu du tac au tac : « En lisant la Dépêche du Midi, je trouve des idées de roman ! Si je la lis aujourd’hui, je vous trouve deux idées de roman ! Cela est la vérité vraie ! »

Philippe Ward, est né le 13 juillet 1958, à Bordeaux en Gironde. Il vit désormais à Pamiers, en Ariège. Il est par aussi directeur de collection des éditions Rivière Blanche et il coécrit très régulièrement avec la traductrice et auteur Sylvie Miller. Au fil des ans, il a ainsi publié 30 romans, dont la série « Lasser, détective des dieux », aux Romans indépendants, « Magie rouge » chez Trash édition en 2014, « Danse avec le taureau : serial killer aux fêtes de Bayonne », aux éditions Wartbergen 2015. En 2000, il a remporté le prix Masterton dans la catégorie roman français, pour son ouvrage « Irrintzina » . En 2013, le prix Actus, catégorie littérature, est venu récompenser « Lasser Détective des dieux », qui il a coécrit avec Sylvie Miller.

1 Jour – La Dépêche parle d’Artax

Gourbit. Le « coup de gueule » des élus du village – ladepeche.fr

Publié le 16/09/2024 à 05:14

Éric d’Almeida

L’Étang d’Artax, lieu historique, bien connu, apprécié et respecté par les Gourbitois. Une véritable référence, viscéralement attaché au village. « Gourbit, Artax ? Oui je connais », disent les pratiquants de la montagne, les vrais, ceux qui en connaissent les règles, ceux éduqués à sa dure loi par nos anciens qui ont aménagé ces modestes refuges et cabanes au prix d’efforts que l’on a du mal à mesurer aujourd’hui. Le refuge d’Artax fait partie de ces hauts lieux des Pyrénées ariégeoises. Un abri entretenu régulièrement, choyé, par quelques bénévoles dont il convient de saluer là le travail et le dévouement. Mais voilà qu’une poignée de « pseudos montagnards » se contente désormais d’arriver là-haut, d’investir le lieu, ouvert à tous, d’y marquer leur passage en y vidant leurs sacs, leurs flacons, sans vergogne, rentrant ensuite chez eux sans se poser la question de « qui fait le ménage ? », ou « comment celles et ceux d’après retrouveront ce « petit paradis » en altitude ? ». Le ménage ? Il n’y a pas de ramassage des ordures ménagères ici. Ce sont les randonneurs amateurs ou occasionnels, depuis toujours, qui descendent avec leurs poubelles, leurs bouteilles vides. Alors, vous qui fermez les yeux après une belle nuit à l’abri, fortement arrosée, s’il vous prend l’envie de revenir, pensez à laisser les lieux en état, pour tous, pour l’amour de la montagne, pour la reconnaissance du travail des bénévoles grâce à qui vous pouvez vous installer aux abords d’Artax. Sinon, ne venez plus, les Pyrénées se méritent, et ils méritent aussi des randonneurs éduqués, respectueux et respectables. Promis, les Gourbitois, leurs élus et leur maire ne vous en voudront pas de ne plus venir