Le 22 février 1919 : réorganisation de la police municipale (circulaire ministérielle). Compte tenu de la situation isolée de la commune, de l’absence de délits ou crimes, il suffit de surveiller le respect des propriétaires. Gourbit demande le maintien du statu quo avec garde champêtre.
DÉCEMBRE 1919 : Maire : Ville Joseph. Adjoint : Cabibel Florentin.Conseillers municipaux : Builles Sernin – Blazy Joseph – Galy Auguste (Duc) – Estèbe Jean-Baptiste – Rogalle Joseph – Laguerre Alphonse – Laguerre Paul – Galy Jean-Baptiste (Conscrit) – Galy François – Galy Paul.
Le 27 février 1920 : le conseil municipal demande l’extension du réseau téléphonique départemental. Considérant l’utilité du téléphone, à l’éloignement du village de tout centre, Gourbit demande l’installation du téléphone dans le village.
Le 21 juin 1920 : suite une épidémie de fièvre aphteuse , des mesures urgentes sont prises à Gourbit pour enrayer le fléau et empêcher la contamination de tous les troupeaux.Le 13 juillet 1920,faute de boulanger dans la commune, un fournisseur doit aller journellement chercher le pain à 4 km. Il est juste qu’il soit rémunéré : la taxe du pain est fixée à 1,25 F le kilo. Le 10 septembre 1920, autre attribution de 500 F « pour œuvres de guerre », 150 F au secrétaire de mairie pour son travail supplémentaire sans compensation pendant les années de guerre. Le 10 octobre 1920,réparation de l’horloge : 380 F.
J’apprends, car je ne le savais pas que mon grand-père Joseph Rogalle était conseiller municipal en 1919 et que ce conseil municipal avait demandé l’installation du téléphone à Gourbit.
Je me souviens qu’étant enfant nous allons téléphoner à la cabine au café chez Franck.
Pas grand monde avait le téléphone à la maison.
moi aussi on allait téléphoner chez Fernande. Et Les enfantas venaient nous chercher quand on nous téléphonait.