Et s’il y en a un qui a décidé de ne pas se prendre la tête, c’est bien Philippe. Il arrive de Montpellier accompagné de son… ukulélé accroché à son bâton de course. « Je viens pour jouer, chanter et mettre de la bonne humeur. » Il a déjà commencé son récital lors de la remise des dossards. Les 170 km ne lui font pas peur. « Tant qu’à être là, pourquoi ne pas faire la plus grande course. » Il prend le départ avec le sourire. Sans stress. « Dès que j’ai envie de chanter, je chante et je joue de l’ukulélé. Aux ravitaillements, avec les bénévoles, au passage des autres coureurs. De temps en temps, je le fais aussi tout seul. Ça me fait du bien. Le moral, c’est 50 % du trail. Et je peux dire que l’ukulélé me porte plus que je ne le porte. »

Article de LA DEPECHE

Vidéo de Jean-Lous Conte