Archives mensuelles : mars 2024

Le moulin de L’angoust vous présente son nouveau menu du week-end

Le moulin de l’Angoust

Votre restaurant vous présente son menu pour le week-end du 15 au 17 mars

Croustillant de camembert et sa petite salade

Ou

Duo de crevettes et d’huîtres Arcachonnaise N°3

Bavette frites, légumes de saison et sauce au poivre

Ou

Gambas persillées frites et légumes de saison

Duo de fromage

Fondant au chocolat ou crème brûlée

N’hésitez pas à réserver !!!!!

Nous vous attendons nombreux 😊

Gourbit est triste

Aujourd’hui Gourbit est triste. Marianne vient de nous quitter. Pour moi Marianne représentait Gourbit. Le sourire de Marianne comme le sourire des gourbitois les jours de fêtes, la force de caractère de Marianne comme celle des Gourbitois qui au fil des siècles ont bâti le village, son travail dans la ferme des Gours, comme le travail des Gourbitois dans tous les près. Marianne c’était une volonté à toute épreuve, même dans les moments les plus durs, elle ne baissait pas les bras. Un caractère entier comme celui des gourbitois. Elle a su redonner vie à un lieu symbolique du village : Les Gours. Elle était disponible pour tous dans le village comme sur les marchés. Marianne c’était Gourbit.

Marianne va manquer à son compagnon, à ses filles, à sa petite-fille (mais nous lui parleront de sa grand-mère) et à One. Le cœur de Gourbit est avec vous. Nous partageons votre peine et nos pensées vont vers vous.

Marianne va manquer à Gourbit.

Aujourd’hui Gourbit est triste.

1 Jour – 1 Légende

Il était une fois dans une modeste chaumière  accolée à la montagne, vers le haut du Sarat, vivaient dans une grande pauvreté un tailleur, avec sa nombreuse famille. La mère de famille répartissait tous les soirs, dans chaque assiette un peu de bouillie de farine.

Profitant que la mère soit sortie pour remplir un seau d’eau à la fontaine, une encantada se glissa dans la maison. Attirée par la bonne odeur de la soupe, elle mangea le contenue d’une assiette et vite disparut par la cheminée.

Ayant prit goût à ce met, elle revint chaque jour, prendre son repas. La mère de famille n’osa pas se plaindre de peur de recevoir quelques mauvais sorts de la fée.

Mais une bouche de plus à nourrir lui posa à la longue, un  gros problème, elle décida alors d’en parler à son mari. Celui-ci lui conseilla :

        – Si elle te demande ton nom, réponds lui,  » Mi Mateisha !  » (moi-même)…, et ce soir, au lieu de mettre notre dîner dans nos assiettes sur la table, rempli des écuelles de cuivre et pose-les sur les braises.

A l’heure habituelle, l’encantada entra et ne voyant aucune écuelle sur la table, étonnée elle demanda à la femme du forgeron :

 – Femme comment t’appelles-tu ?

Celle-ci, sur les conseils de son mari, répondit timidement, la peur au ventre, car on ne savait jamais ce que ces sorcières étaient capable :  

-Mi-Mateisha.

-Où sont passé les assiettes de soupe ?

            La femme du forgeron  montra du doigt l’écuelle dans la cheminée. La sorcière, se précipita sur la coupe de cuivre pour la porter à sa bouche. A peine l’avait-elle dans les mains qu’elle poussa un hurlement de douleur et la lâcha. Folle de rage, elle s’enfuit en criant

– Que m’an Cremat ! Que m’an Cremat ! Que m’an Cremat !

(Elle m’a brûlé ! Elle m’a brûlé !)  et promettant que ses sœurs viendraient bientôt la venger. De retour dans son trou de l’Abufanière, ses compagnes en colère voulurent aller  châtier la femme ayant fait du mal à leur sœur,  elles  demandèrent :

Chi t’ag a fèit ? (Qui te l’as fait)

-Mi Mateisha ! « (Moi-même) répondit la blessée en pleurant.

– Ne t’en prends qu’à toi-même maladroite !  répondirent ses compagnes.

Jamais plus l’encantada ne revint dans la  chaumière de la famille du tailleur leur  voler leur nourriture.

Paulette Laguerre