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Gourbit 1956 – 1959

Le 28 août 1956 : considérant que le jeu de boules plaît à la population et aux estivants, le conseil municipal décide de faire installer un boulodrome sur le terrain communal des Gours qui sera peu à peu transformé en terrain de sport et dont l’entrée sera gratuite. Les enfants de l’école pourront y évoluer sous la conduite de leur maître.

Le 15 octobre 1957 : demande de construction d’une cabane à Artax au courtal d’Abail et à Lastris. Considérant que neuf communes sont intéressées, la commune ne peut se prononcer.

En août 1958 : subvention pour les sinistrés du Gard et de l’Hérault. Le 31 août 1958, construction de la route de La Freyte à Embanels (route forestière) du Débes et de la piste du Débes à Embanels.

MARS 1959 : Maire : Laguerre André. Adjoint : Galy Noël. Conseillers municipaux : Goueillé Marie – Lauriac Berthe – Goueillé Jean-Baptiste – Builles Jean-Joseph – Laguerre Florentin – Rouzoul Irénée – Lauriac Maurice – Pujol Paul – Franc Jean.

En 1959 : vu l’arrêté du 15 mai 1953 relatif à la propreté du village, le conseil demande au garde champêtre de veiller à l’entretien de la Goule et à l’application stricte de cet arrêté. Le 2 décembre 1959,détérioration du réseau électrique suite aux intempéries du 1er décembre et à sa vétusté, le conseil demande la permission d’un projet de réfection totale du réseau.

Gourbit 1953 – 1954

MAI 1953 : Maire : Galy Prosper. Adjoint : Galy Toussaint. Conseillers municipaux : Faure Émile – Pujol Paul – Franc Jean – Goueillé Marie – Vidal Juliette – Galy André – Galy Noël – Franc Joseph – Laguerre Clovis.

Le 15 mai 1953 : interdiction de jeter dans la Goule qui traverse le village par mesure d’hygiène et sous peine de contraventions : des ordures, plantes, animaux. Il est aussi interdit de laver du linge ou autres objets sous le jet des fontaines. En1953, le maire signale que la commune ne possède ni drapeau, ni lampe électrique, ni rampe pour la célébration des fêtes publiques. Demande est faite au préfet de bien vouloir autoriser ces achats.

Le 19 mai 1954 : distribution de lait et de sucre dans les écoles à Gourbit, 12 élèves de 6 à 11 ans, 9 élèves de 4 à 6 ans et de 11 à 14 ans. Le 26 novembre 1954, considérant que des accidents graves peuvent se produire sur le chemin vicinal n° 2 dans la traversée du village en raison de l’étroitesse de la chaussée.

1/ il est défendu de faire stationner les voitures dans la traversée du village.

2/ la vitesse des automobiles, motos et autres véhicules ne devront pas dépasser 20 km/h dans la traversée du village.

Le 19 décembre 1954,encas d’incendie qui ne pourrait être maîtrisé par les moyens locaux, toute personne est autorisée à utiliser le téléphone municipal, la gérante, M. Franc, connaissant le numéro du poste.

Gourbit 1950 – 1952

Le 22 janvier 1950 : traitement du garde champêtre : 2 400 F, tambour afficheur : 600 F, gardien de l’église : 300 F. M. Mouchart, curé de Rabat desservant de l’église de Gourbit, est nommé à l’emploi de gardien des objets culturels de l’église de Gourbit. Été caniculaire.

Le 18 février 1951 : hiver rigoureux et des températures très basses, les canalisations sont gelées. En 1951, la société des amis de Gourbit est créée, les statuts sont déposés à la préfecture ; elle est chargée d’organiser la fête du village, de mettre en valeur le tourisme, le folklore et les traditions. Elle créait un terrain de sport au lieu-dit Verger. En septembre, cette association met son terrain et le matériel à la disposition des enfants fréquentant l’école du village accompagnés par un responsable à compter d’octobre. Le 11 mars 1951,malgré les dispositions prises, les fortes gelées ont fait éclatertoutes les bornes fontaines en fonte et particulièrement les tuyaux en plomb. Encore de grosses dépenses en vue pour la commune.

Témoignages : « Jour et nuit pendant près de trois mois, un feu d’enfer a ronflé dans la cheminée dans laquelle bouillaient des bassines de neige fondue, remplissant la pièce de buée ».

« L’hiver a été rude cette année-là et si les conduites d’eau ont éclaté un peu partout, grâce à Dieu, la neige ne manquait pas ».

« Pendant cinq jours et cinq nuits, il neigea sans discontinuer et, à certains endroits, les jambes s’enfonçaient parfois jusqu’à mi-cuisses ».

En février 1952 : les inondations emportent le pont de Langoust, ce pont est la propriété des communes de Rabat et Gourbit. La commune de Gourbit dit qu’il est urgent de hâter sa reconstruction qui est d’une utilité incontestable pour les deux villages et l’exploitation des propriétés. Le 2 mars 1952 :Traitement : secrétaire de mairie : 24 000 F, gérante de la cabine téléphonique : 8 000 F, agent des eaux remonteur d’horloge : 5 000 F, balayeuse de classe : 2 000 F, garde champêtre : 12 000 F.

Le 19 octobre 1952 : M. le préfet demande au conseil municipal d’examiner la possibilité de voter une subvention pour aider la restauration du château de Versailles. Le conseil à l’unanimité considérant qu’il est du devoir de la commune de participer pour la modeste somme à la restauration de ce haut lieu où le génie français s’est manifesté dans toute sa grandeur vote une subvention de 500 F. En 1952,unarrêté interdisait de déposer dans la Goule des ordures. Les eaux des vidanges ménagères ne pourront y être versées qu’avant 6 h et après 21 h. Les riverains du lavoir à l’embouchure de l’Artax doivent élaguer les rives afin de faciliter l’écoulement des eaux.