Nos trois députés… assassins ! (Extrait du journal La Croix de l’Ariège du 6 mai 1906) :
Voilà encore un bien gros mot jeté à la face de nos trois représentants. Et cependant, il est rigoureusement exact. Comme cela arrive bien des fois, après s’être fait voleurs, nos trois députés se sont faits assassins. Pour appliquer leur loi voleuse, le Gouvernement dont ils sont les complices a eu le cynisme d’employer la force armée. Les catholiques, comme c’était leur droit, ont résisté à cette invasion sacrilège. Deux d’entre eux, deux hommes du peuple, Ghisel et Régis André, ont versé leur sang et se sont fait tuer pour la défense des sanctuaires. Ils ont été assassinés par les cambrioleurs officiels. Qui donc a la responsabilité de ces abominables assassinats ? Ce sont ceux qui ont voté la loi. Ce sont nos trois députés. Oui, M.M Tournier, Delcassé et Galy-Gasparrou ont sur les mains cette grosse tache de sang. Électeurs honnêtes de l’Ariège, vous ne renverrez pas à la Chambre ces trois assassins.
En 1906 : conséquence de la loi de séparation de l’Église et de l’État, la fabrique de l’Église n’a plus d’existence légale. Grande sécheresse pendant 97 jours de juillet à octobre.
MAI 1908 : Maire : Lys Joseph. Adjoint : Laguerre Prosper. Conseillers municipaux : Soulier François – Estèbe Henri (Laforce) – Cabibel Jean – Estèbe Alexis – Galy Jean-Baptiste – Buscat Joseph – Franc Henri – Estèbe Henri (Pastou) – Ville Joseph – Galy Joseph.
En 1909, Gourbit compte 682 habitants.
Le 15 juin 1909 : un arrêté du préfet conseille une distance de certains édifices églises, écoles, etc, pour l’ouverture de nouveaux débits de boissons. Le conseil municipal considérant que l’intérêt du bon ordre, de l’hygiène et pour la préservation de la race contre les dangers croissants de l’alcoolisme accepte la distance proposée par le préfet. Le 11 octobre 1909, construction à Tarascon d’un abattoir qui met fin à la vente de viandes souvent impropres à la consommation. Gourbit vote pour.
En 1910 : le passage de la comète de Halley met le monde en émoi. Dans toutes les églises on prie pour qu’elle évite la Terre. Il est vrai que si elle venait à dévier de sa trajectoire, la catastrophe serait planétaire (journal de l’Ariège).