C’était en 2021 mais attention il parait que la neige arrive
Photo Philippe Laguerre
MAI 1889 : Maire : Soulier Auguste. Adjoint : Galy Étienne (Joachin).
Conseillers municipaux : Galy Jules – Builles Étienne (Lourlu) – Builles Jean-François – Estèbe Jean – Estèbe Alexis (Laforce) – Laguerre Paul – Ville Jean-François – Laguerre François – Aubin Flavien (Duc) – Estèbe Jean-Pierre.
Le 25 mai 1889 : pour assurerle traitement du pâtre et les frais d’entretien du troupeau (sel, pain), établissement d’une taxe sur les bêtes à laine de 0,65 F par tête.
En 1890 : hiver long et glacial.
MAI 1884 : Maire : Galy Joseph (Andrieu). Adjoint : Goueillé Jean-Louis. Conseillers municipaux : Conte François – Conte Jean-Baptiste (Mache) Laguerre François (Caché) – Laguerre Jean-Baptiste (Toon) – Galy Etienne (Jouassin) – Franc Antoine-Simon – Galy François (Tim) – Ville Achille.
En 1884 : reconnaissance des syndicats.
En 1885 : au service des républicains, un nouvel organe : « La Dépêche de Toulouse » s’affirme en Ariège au coté de « l’Avenir » et de la « République ». Le préfet est la pièce maîtresse pour imposer les réformes voulues par la République. Il a la haute main sur les fonctionnaires et tout particulièrement les instituteurs.
Le 1er juin, arrêté du maire : les débits de boissons de Gourbit seront fermés du 1er avril au 31 octobre à 11 heures du soir et du 1er novembre au 31 mars à 10 heures du soir. Il est défendu aux maîtres de ces établissements de recevoir ou de garder chez eux après les heures fixées sous quelque prétexte qui que ce soit sauf pour prendre gîte. Il est interdit aux cabaretiers de recevoir des gens en état d’ivresse. Ils devront avertir les autorités des scènes qui se passeraient dans leurs établissements : désordre, tapage, disputes, refus de sortir. Il est interdit de tenir dans leurs établissements tous propos ayant trait aux affaires politiques.
En août 1888 : le conseil vote la somme de 6 F à Tactié Mathieu pour encadrer le portrait du président de la République.
MAI 1888 : Maire : Estèbe Émile Jean-Baptiste. Adjoint : Galy Étienne (Joachin). Conseillers municipaux : Soulié Auguste – Estèbe Alexis (Laforce) – Builles Étienne (Lourlu) – Aubin Flavien (Duc) – Estèbe François – Estèbe Jean – Laguerre Paul (Toun) – Ville Jean-François – Laguerre François (Caché) – Builles Jean-François. Le conseil municipal vote une subvention de 30 F pour la fête du 14 juillet.
En 1880 : arrêté du maire sur le mode d’exploitation et conditions des coupes affouagères délivrées par le conservateur des Eaux et Forêts : désignation d’un entrepreneur de coupe agréé par le conservatoire des Eaux et Forêts. L’entrepreneur est responsable devant l’administration. Conditions : coupe exploitée en commun avec autant de lots que de feu. Les lots sont délivrés chaque soir par tirage au sort à chaque représentant de famille. Chaque chef de famille doit se rendre pour exploiter le jour indiqué au lieu indiqué (remplacement autorisé en cas d’empêchement) exception pour le garde forestier, curé, instituteur, qui reçoivent chacun leur pile tirée du lot commun.
L’année 1880 marque pour la France la consécration du 14 juillet comme fête nationale en vertu de la loi du 6 juillet promulgué par le sénat. Au premier anniversaire de la chute de la Bastille, des délégués de toutes les régions ont proclamé leur allégeance à une seule communauté nationale pendant la Fête de la Fédération à Paris. C’était ainsi la première fois dans l’histoire qu’un peuple avait réclamé le droit à l’autodétermination. À Gourbit, pour la célébration de la fête nationale, demande de crédit au préfet pour l’achat du drapeau tricolore, de poudre pour des fusées et feu d’artifice. Vote de 15 F + 5 F pour orchestre de 3 musiciens et éclairage.
JANVIER 1881 : Maire : Galy Joseph (Andrieu). Adjoint : Goueillé Jean-Louis. Conseillers municipaux : Soulié Auguste (Grellat) – Conte François – Laguerre Antoine (Pourouton) – Laguerre François (Caché) – Estèbe Jean-Napoléon – Ville François – Laguerre Jean-Baptiste – Estèbe Henri (Petitot) – Prat Jean-Pierre – Conte Jean-Baptiste.
Le 26 juin 1881 : vote par le conseil municipal de la somme de 40 F pour célébrer la fête nationale du 14 juillet.
Ferrières-sur-Ariège. Troisième édition des Rencontres littéraires
Vendredi 17 novembre, sous la houlette de Gilles Castroviejo, conseiller municipal et écrivain de Ferrières, a eu lieu la troisième édition des Rencontres littéraires de ce village. José Barbosa et Philippe Ward, auteurs, étaient les deux invités (Christian Louis, absent en raison d’un empêchement majeur de dernière minute).
José Barbosa, a eu une vie professionnelle et syndicale bien remplie, notamment comme éleveur de moutons pendant une trentaine d’années à Lordat. Il s’adonne maintenant à sa passion de l’écriture entre un chalet au bord de l’Ariège et le Portugal. Avec ses parents, il a quitté ce pays à l’âge de sept ans pour la France, plus précisément la Lorraine. Il raconte cette transition parfois douloureuse dans son premier ouvrage « Saudades », paru en 2020 : apprentissage de la langue française, un peu plus tard travail dans la métallurgie, la rude vie de sa famille pendant les premières années, etc.
eu après ce récit autobiographique, parait, en 2021, « Les Templiers de Montségur… sur la trace du trésor des Cathares ». Un an avant la chute de Montségur, Armand de Périgord, grand Maître de l’Ordre du Temple en poste en Palestine envoie trois chevaliers en mission secrète à Montségur pour tenter de s’emparer du fameux trésor cathare. En 2023, voici « Les blancs manteaux… l’énigme des Templiers », décimés le vendredi 13 octobre 1307. Ces deux romans passionnants oscillent entre réalité historique et imaginaire romanesque.
José Barbosa a déjà abordé plusieurs domaines de la littérature car il a publié deux livres illustrés pour la jeunesse mais aussi deux recueils de poésie. Il promet un tome III autour des Templiers ainsi qu’une suite à « Saudades ».
Philippe Ward, pseudonyme littéraire de Philippe Laguerre, est un écrivain prolifique car il a déjà publié près de soixante ouvrages. Son premier livre, paru en 1997, reste un grand succès : « Artahé le dieu ours ». Il le doit au fameux « Bob Morane » de Henri Vernes. Le fantastique, c’est l’inattendu et l’impossible qui surgissent dans la réalité de la vie quotidienne.
Il a écrit deux « polars » autour du rugby à Perpignan : « Meurtre à Aimé Giral » (rugby à 15) et « Dans l’antre des dragons » (rugby à 13). ainsi que « Danse avec le taureau », roman sur la tauromachie.