En 1880 : arrêté du maire sur le mode d’exploitation et conditions des coupes affouagères délivrées par le conservateur des Eaux et Forêts : désignation d’un entrepreneur de coupe agréé par le conservatoire des Eaux et Forêts. L’entrepreneur est responsable devant l’administration. Conditions : coupe exploitée en commun avec autant de lots que de feu. Les lots sont délivrés chaque soir par tirage au sort à chaque représentant de famille. Chaque chef de famille doit se rendre pour exploiter le jour indiqué au lieu indiqué (remplacement autorisé en cas d’empêchement) exception pour le garde forestier, curé, instituteur, qui reçoivent chacun leur pile tirée du lot commun.
L’année 1880 marque pour la France la consécration du 14 juillet comme fête nationale en vertu de la loi du 6 juillet promulgué par le sénat. Au premier anniversaire de la chute de la Bastille, des délégués de toutes les régions ont proclamé leur allégeance à une seule communauté nationale pendant la Fête de la Fédération à Paris. C’était ainsi la première fois dans l’histoire qu’un peuple avait réclamé le droit à l’autodétermination. À Gourbit, pour la célébration de la fête nationale, demande de crédit au préfet pour l’achat du drapeau tricolore, de poudre pour des fusées et feu d’artifice. Vote de 15 F + 5 F pour orchestre de 3 musiciens et éclairage.
JANVIER 1881 : Maire : Galy Joseph (Andrieu). Adjoint : Goueillé Jean-Louis. Conseillers municipaux : Soulié Auguste (Grellat) – Conte François – Laguerre Antoine (Pourouton) – Laguerre François (Caché) – Estèbe Jean-Napoléon – Ville François – Laguerre Jean-Baptiste – Estèbe Henri (Petitot) – Prat Jean-Pierre – Conte Jean-Baptiste.
Le 26 juin 1881 : vote par le conseil municipal de la somme de 40 F pour célébrer la fête nationale du 14 juillet.