Photo envoyée par Aude Travert
août 1905 mon arrière grand-mère Léa Builles a 1 an avec son père , sa tante
Je replonge dans la préhistoire
« Toutes les grandes fresques dessinées de la Préhistoire, qu’elles soient de France ou de la péninsule Ibérique, racontent la même histoire. De plus, d’autres éléments plus isolés trouvés dans l’art mobilier ou sur une paroi rocheuse sont toujours sur le même thème. Et cela, voyez-vous, ça change tout ! Le dessin peut maintenant être déchiffré. Il s’agira dans un premier temps de déterminer la signification de concepts et d’éléments en commun présents dans les fresques ou dans des dessins plus isolés, par la suite le thème..
Le temps de la fenaison
Et les enfants, avez-vous remarqué la grandeur du boucal (baie) de la grange ? Eh bien ! Elle servait aux hommes de la maison, d’entrer debout avec un immense fagot de foin sur le dos, après avoir grimpé un à en les barreaux de la grande échelle. Une bonne récolte de fourrage mettait leur bétail à l’abri jusqu’au printemps suivant.
Les temps de la fenaison cela ne vous dit pas grand chose. Cela ne se pratique plus de nos jours, tracteurs, emballeuses ont remplacé les bras. Ce travail s’avérait un labeur éreintant qui prenait beaucoup de temps. Dans les montagnes on commençait à faucher vers la mi-juin et se terminait à la fin août. Le foin ainsi descendu à dos d’hommes, servait à nourrir les animaux au cours du long hiver, lorsque les champs se couvrent d’une épaisse couche de neige. Toute la famille était mise à contribution, y compris les enfants.
Texte de Paulette Laguerre
Les Saisons, leurs coutumes et leurs légendes.
La plupart des coutumes sont issues de la nature, Nos ancêtres s’appliquaient à se les transmettre de génération en génération. Quels que soient les caprices de la mode, on les ignorait : Les coutumes se portaient dans le cœur, et non pas comme un vêtement.
Dans nos villages les saisons étaient multiples et décrivaient les odeurs, les couleurs de la nature. Oh ! Oui ! Le paysage a toujours été beau à toutes saisons, mais nos grands-parents ne trouvaient pas le temps de l’admirer. Dans les foyers, l’argent était rare, les épidémies nombreuses, nourrir ses enfants était un casse tête journalier. A cette époque, les choses étaient bien différentes, on ignorait les tracteurs. Les bras maniaient faux et râteaux, avec seul point de repaire l’astre solaire et les cloches de l’église sonnant heures, angélus, et parfois les glas pour porter en terre de pauvres gens usés par le travail.
Et oui, tout tournait autour de ces «temps de l’année » que ce soit le temps des semailles, celui des récoltes, des foins Pas surprenant que les saisons portent parfois des noms différents. C’est ici que l’importance de la nature prend tout son sens. Et plus encore, les saisons et la température jouaient un rôle primordial chez les agriculteurs, bergers, vachers de nos montagnes. En effet, les saisons définissaient les activités de chacun. Chaque saison apportait de tâches nouvelles : Les plus pénibles débutaient à la fonte des neiges, au printemps.
Le village s’éveillait telle une grosse ruche. Les villageois faisaient feu de toute part. L’on devait reprendre la nature en main, remettre chaque champ en état, de mauvaises terres gagnées sur la forêt ou les bouzigues de plus en plus hauts sur la montagne. Parfois ces champs étaient en terrasse, les gourbitois devaient en reconstruire sans cesse les murs de pierres. Et remonter au sommet, dans de grandes hottes, la terre que les pluies entraînaient vers le bas. Puis avant les semailles, c’était le tour de monter le fumier que des femmes allaient chercher à la « Pourcatière » et les cendres amassées tout au long de l’hiver dans la cheminée.