Le conseil Municipal mais je ne sais pas en quelle année
Archives mensuelles : septembre 2023
Pub : Comptoir des vignes
Comptoir des Vignes (Verniolle)
Besoin de bières rapidement ? Nous avons ce qu’il vous faut au Comptoir des Vignes !
Nous vous proposons de venir découvrir à la cave nos packs de 6 bières que nous avons préparés spécialement pour ceux qui ont beaucoup à fêter et peu de temps pour s’organiser !
Des bières blondes, ambrées et occitanes vous attendent et nous avons hâte de vous faire découvrir tout cela.
Adrien et Vanessa, vos cavistes à Verniolle.
1 Jour – 1 Légende
Paulette Laguerre
La légende des Glaneuses
Bordant la verte vallée de la Courbière en venant de Rabat pour se rendre à la freyte se trouve une montagne « La Souleilla ».
Beaucoup de petits propriétaires se partageaient le territoire. La terre y était très fertile, où le grain poussait y mûrissait bien. Car comme le nom de cette montagne l’indique, le soleil toute la journée arrosait de ses rayons ce versant de montagne.
« Un cop »
Deux glaneuses longeaient un champ, à petits pas, le corps courbé vers le sol. Depuis des heures, elles grappillaient les épis qui avaient échappé aux propriétaires des parcelles. Elles remplissaient leur « Faoudat » (tablier). Il faisait chaud, elles étaient en sueur.
Tout d’un cop (tout d’un coup) Elles aperçurent un homme arriver dans le champ.
- Adissiat ! Pourriez-vous m’indiquer le chemin pour aller Ay Massès, demanda l’étranger (Les Massès c’est un petit col tout à fait à droite du Souleilla qui permet d’aller de la vallée de la Courbière dans vallée de Saurat.)
Mais, peu bavardes avec les étrangers, les femmes ne levèrent même pas la tête vers lui et continuèrent leur travail, tout en bougonnant entre elle. L’homme poliment renouvela sa demande :
— Pardon, quel est chemin pour aller à ay Massès ?
Comme des furies, elles firent face à l’homme et sèchement lui répondirent.
— Eh ! L’homme Passô, passô tuun cami é deichos nouss attell ! (Passe, passe ton chemin et laisse-nous comme ça)
L’homme se détourna tout en murmurant d’une voix douce :
— Comme vous voudrez femmes, mais, pour avoir oublié honteusement la charité chrétienne, le feu céleste vous punira.
Ce fada prêcheur fit bien rire les glaneuses, qui lui tirèrent la langue une fois qu’il eut le dos tourné, puis continuèrent à remplirent leurs sacs du contenu de leurs grappilles.
Le ciel se noircit, des corbeaux croassèrent dans le ciel. Les glaneuses prirent peur, mais au lieu de prier Dieu pour sa clémence et demander pardon pour leur manque de charité, elles maudirent l’homme qui n’était autre que Saint Pierre. Le vent souffla de plus en plus fort emportant les épis, les femmes se courbèrent pour les ramasser, à cet instant la malédiction s’abattit sur elles … Comme l’homme leur avait prédit, un effroyable grondement, aussi subit que terrible, ébranla les montagnes ; Un éblouissant éclair sillonna le ciel, et vint les frapper, les transformant en statues de pierre dans la position qu’elles se trouvaient pour l’éternité.
Depuis ce fameux jour, elles sont toujours « comme ça » c’est à dire penché vers le sol en train de ramasser leurs épis… Si vous montez au village de Gourbit regardez bien à droite vers le soleilla, vous apercevrez deux grosses roches, examinez-les bien et vous saurez à qui elles ressemblent.
Toutes légendes à sa morale, c’est pourquoi, depuis cette époque, les montagnards, chaque fois qu’ils croisent quelqu’un dans un chemin, ils lui adressent la parole gentiment. Car « Tchi sap » (qui sait) c’est peut-être Saint-Pierre ou Jésus et il ne faut pas les fâcher. « nouss pourriô cambia enn roc » (ils pourraient nous changer en pierre….Comme les Glaneuses.)
Clic ! clac ! et la légende des glaneuses est terminée
1 Jour – 1 Photo
1 Jour – 1 Photo
De nouveaux ours sont nés dans les Pyrénées : combien sont-ils aujourd’hui
De nouveaux ours sont nés dans les Pyrénées : combien sont-ils aujourd’hui ? | Actu Occitanie
Par Maxence DourlenPublié le 14 Sep 23 à 8:04
Deux voire trois portées d’ours ont été récemment identifiées dans les Pyrénées françaises selon l’organisme Réseau Ours Brun. Mais combien sont-ils aujourd’hui ?
Avec environ 90 ours sur le massif des Pyrénées, dont environ 70 en Ariège, la population ursine est en constante évolution.
Tout récemment, deux voire trois portées d’ours ont été identifiées dans les Pyrénées françaises selon l’organisme Réseau Ours Brun, dans son bulletin « L’Écho des tanières ».
De nouveaux oursons
En 2022, les spécialistes de l’Office français de la biodiversité recensaient 76 ours dans les Pyrénées. Depuis le début d’année 2023, entre 5 et 8 portées ont été recensées par ce même organisme. Avec ces nouveaux oursons qui ont vu le jour cette année, le total avoisinerait désormais les 90 bêtes.
Entre les mois de juillet et août 2023, 382 indices indirects d’ours ont été collectés, sur 4 départements des Pyrénées françaises, entre la commune de Urdos (Pyrénées-Atlantiques) à l’ouest et la commune d’Orlu (Ariège) à l’est. Au nord, les indices s’étendent jusqu’à Gourbit (Ariège) et Boutx (Haute-Garonne).Réseau Ours BrunDans L’Écho des tanières
Deux femelles proches l’une de l’autre
Dans son bulletin, le Réseau Ours Brun fait état de plusieurs observations directes d’ours au cours des derniers mois. Ils ont notamment pu constater une certaine proximité entre deux femelles situées sur les communes d’Ustou et de Couflens, en Ariège.
Ces femelles ont pu être observées à moins de 50 mètres l’une de l’autre. Les échantillons biologiques associés, collectés grâce aux chiens de détection, et faisant suite à une remontée rapide de ces observations par les membres du ROB, devraient permettre de savoir s’il s’agit à chaque fois des deux mêmes portées ou non.
Réseau Ours Brun
Ces analyses permettront notamment de savoir si un lien de parenté existe entre les deux ursidés. Cela pourrait expliquer cette tolérance géographique entre les deux bêtes.
« Des comportements de rut tardifs ont également pu être observés le 24 août sur la commune de Couflens (Ariège) », poursuit le ROB. « Ces comportements peu fréquents peuvent potentiellement être liés à un infanticide ou à la première reproduction d’une jeune ourse par exemple. »
En attendant une confirmation génétique, le ROB estime donc les nouvelles portées de 2 à 3 supplémentaires. Elles s’ajoutent aux 5 détectées au printemps dans les Pyrénées françaises
Multiplication des images
De nombreuses images ont été captées aux quatre coins des Pyrénées par 29 caméras automatiques, mais aussi par des randonneurs à l’image de la vidéo publiée récemment par Yannick Delqué. Celles-ci ont notamment permis de relever 75 photos et vidéos « dont une permettant de détecter une ourse suitée d’un ourson de l’année à Auzat (Ariège), le 7 juillet dernier.
Toujours en Haute Ariège, ces caméras ont également permis de détecter la présence d’un ours mâle sur les communes d’Orlu et d’Orgeix les 26 juin et 28 juin, puis d’un subadulte sur la commune de Siguer le 28 juillet. Les échantillons de poils collectés, associés à ces images, seront analysés afin d’identifier ces individus par la génétique.Réseau Ours BrunDans L’Écho des tanières
Le Département de l’Ariège en alerte
Dans sa conférence de presse de rentrée, le Département de l’Ariège évoque « une situation intenable », notamment pour les éleveurs. Plus de 500 bêtes auraient été tuées par la prédation de l’ours depuis le 1er janvier 2023 (plus de 800 en 2022).
De nombreux éleveurs ont fait le choix de redescendre plus tôt des estives de Haute-Ariège (Soulcem). Ces territoires pourtant épargnés jusqu’alors, sont désormais victimes d’une recrudescence d’attaques cette année
Département de l’Ariège
Cette année encore, les pertes liées à l’ours ont « entraîné des dommages économiques importants pour l’industrie pastorale locale, les tensions y sont toujours plus fortes ».
Le Couserans est particulièrement pénalisé par une très grande concentration en ours. C’est un territoire en souffrance qui n’est plus en mesure de supporter cette pression.
Département de l’Ariège
Les acteurs du territoire ont ainsi exprimé leurs préoccupations et ont fait plusieurs demandes au Gouvernement pour que la « cohabitation » soit plus simple et règlementée.
1 Jour – 1 légende
Par Paulette Laguerre
La Moisson
agricole La moisson tout le monde le sait, c’est la récolte des céréales, les plantes de la déesse Cérés, le maïs, l’avoine, l’orge, seigle et puis surtout le blé. Sans grains de blé, pas de farine, pas de pain, pas de gâteaux. La déche ! C’est peut-être pour ça qu’on emploie le mot blé pour dire « de l’argent ». Quand on moissonne, on coupe et on ramasse en quantité. Dans le calendrier révolutionnaire, le temps des moissons, s’appelait messidor, c’est à dire « moisson d’or ». Ça fait rêver tout le monde. Cela dit, en attendant les moissons d’euros, contentons-nous de faire une moisson de souvenirs de savoir-faire oubliés, pour beaucoup d’entre nous, qui rappelleront aux générations d’aujourd’hui leurs racines.
Donnez-nous notre pain quotidien ! prêcher le dimanche le curé.
Le pain était la base de l’alimentation. Le pain avec le lait, les fromages, et les fruits, et le cochon constituaient la base de la nourriture montagnarde. Au début du Moyen Age, le pain était fabriqué à partir de farines de seigle, d’avoine ou d’orge, car en cette époque troublée, on privilégiait les céréales les plus rentables.
Comme les paysans de la plaine, les montagnards de chez nous s’adonnaient à la culture des céréales indispensable à leur nourriture comme à celle du bétail. Sur les versants exposés au sud ou au sud-ouest (l’adret) se trouvent les champs de blé en basse altitude, puis froment, orge, seigle).
Ces cultivateurs pratiquaient l’assolement triennal : durant trois ans, sur la même parcelle, se succèdaient une jachère, des céréales d’hiver (froment, épeautre et seigle) et des céréales d’été (orge et avoine). Le but de cette rotation étant de laisser reposer la terre, d’offrir une pâture aux bêtes et d’empêcher la repousse des mauvaises herbes. Les paysans travaillaient durement de leurs bras cette terre pour des rendements qui restaient soumis aux conditions climatiques, la neige, la pluie et le vent.
La moisson était pour l’homme un travail très pénible. Du matin au soir le dos courbé vers la terre. Ils utilisaient une faucille en forme de croissant, pour couper les céréales le plus ras possible du sol et récupérer la paille servant de litière aux animaux. Et tout ça le plus délicatement pour éviter de perdre le moins possible de grain. L’usage de la faux utilisée surtout en plaine, entraînait une perte de grains forcément plus grande qu’avec la faucille, sa manœuvre brutale faisant égrener un nombre considérable d’épis trop mûrs et son mouvement moins précis laissant en place une proportion d’épis elle aussi assez importante.
Une fois les céréales coupées, les femmes entraient en lisse : Elles liaient les gerbes, elles utilisaient pour cela un outil de bois appelé la billa de lligar, qui demandait à son utilisateur une grande dextérité. Puis le blé était apporté sur l’aire où le battage, séparation des grains de l’épi, se faisait aussitôt après la moisson. Cette aire de terre battue avait été longuement préparée avant l’opération. Venait le battage au fléau, corvée épuisante dont la cadence à quatre temps était scandée par la voix des moissonneurs.
Les jours suivants les glaneuses parcouraient les champs pour recueillir tout ce qui avait échappé au travail des moissonneurs. Cette tradition m’amène à ma légende :