Photos de Pierre Bacquey
Archives mensuelles : juillet 2023
Gourbit 1836 – 1838
MARS 1836 : Maire : Galy Vincent (Rafeu). Adjoint : Ville Jean (Forgeron). Conseillers municipaux : Estèbe Joseph – Builles Jean – Laguerre Antoine – Conte Jean-Pierre – Estèbe Michel – Galy Étienne – Builles André – Rouzoul Jean – Laguerre Joseph.
Le 19 mars 1837 : empierrement de la chaussée du village. Hiver glacial.
Le 1er avril 1838 : demande de fouilles au carlier de la Guarrigue de Rabat Gourbit, pour découvrir du minerai de fer (voir le paragraphe mines.). Le 29 avril, achat de guirlandes pour la fête locale de la Trinité.
Randonnée autour de Saurat le samedi 22 juillet
Connaissez-vous toutes les rues de Gourbit ?
Du Moulin à la place.
La carrièro de Grill (grillon).
À droite sous l’école : la croix Petito.
La montée de l’école : impasse du Sarrat (colline peu élevée).
À droite : l’impasso du Sarrabot.
La Placo.
De la carrièro (à droite sur la place) vers le lavoir.
La Carrièro (rue fréquentée).
À gauche : Carrièro de Guillem.
À droite : le Répétit (roitelet).
À gauche : Les Goeilles (moutons).
À gauche : Le Barou (barreau, petite barre).
À droite direction église : le cimetière.
En direction du parking et lavoir : le chemin des Gours (eau, sources).
De la Carrière au chemin de la Freyte.
À droite : l’église de la Ste Trinité, le chemin Barry (rempart) au cime-tière.
À droite derrière le cimetière : le chemin de La Freyte.
Derrière l’église (à droite).
Le Saradail (petite crête au sommet d’une montagne).
Pour rejoindre le Répétit : Les Pourgerts (granges).
Sur la place direction Artax et le col menant à Lapège.
À gauche de la place : Le Traoucal.
À gauche du Traoucal : La Carrièro del Pount (le chemin du pont).
À gauche : impasse Naoudou.
À droite : Le Barou (barreau de bois).
Après le virage à gauche : le chemin menant au ruisseau le Riou et le calvaire.
En fin de route.
Au Cardet : une fourche
À droite : le chemin vers Artax
À gauche : celui menant au col de Lastris.
Les Quartiers en suivant depuis l’entrée du village.
Le Mouli (le moulin) – La Croix petito – les Pestiers (à gauche, côté ruisseau). – Les Pourgets (à gauche au virage avant la place) – Canteil (à droite avant la place) – Le Sarrat (au dessus) de l’école au derrière de l’église – Grill (à gauche au virage avant la place) – La Place – la Car-rière (toute la rue à droite de la place jusqu’à la rue en bas de l’église) – le Carrail (partie droite jusqu’au premier pont) – Roubi (du premier pont à la fin du chemin) – le Répétit (du deuxième pont à la fin du chemin) – Videt (à droite des Gours) Lacout – Gours (en fin de route le parking et le lavoir) – Le Saradeil (derrière l’église) – Le Traoucal (rue à gauche de la place vers Artax) – le Pas del Riou ( à gauche après le parking) – le vergé (terrain de boules) – en suivant Naoudou à gauche – le Barrou à droite – les Pla (les dernières maisons du village) – Cou-rounne (les granges).
C’est la saison à Gourbit
L’annuaire touristique de l’Ariège en 1933 :
Gourbit, nombre d’habitants : 288.
Depuis le pic de Pialou ou de celui des Trois Seigneurs, le panorama est splendide sur toutes les Pyrénées et même sur la plaine de Toulouse. Les étangs d’Estoug et de Blaoues, où la truite abonde, méritent d’être visités. Les sources sont d’une telle fraîcheur qu’il faut être prudent pour y boire tant l’eau est glacée. Tout le pays est grandiose, superbe dans sa beauté sauvage, bien faite pour attirer les touristes.
Moyen d’accès : chemin vicinal de Rabat à Gourbit, gare de Tarascon et le courrier Tarascon – Gourbit.
Principaux commerces et industries : les mines de fer de riche teneur.
Maire : Laguerre Paul. Adjoint : Cabibel Florentin – Curé : Pech.
Instituteur : M. Loubes – institutrice : Mme Loubes.
Garde champêtre : Papy Jean-Baptiste – Garde forestier : M. Canal – Afficheur : Papy Jean-Baptiste – Coiffeur : Estèbe Jean-Baptiste – Aubergiste : Soulié Anna – aubergiste et tabac : Cabibel Florentin – Épicier : Rouzoul Irénée, coopérative – Forgeron : Arabeyre Jules – Journaux : Rouzoul Joseph – Menuisier : Fournier François – Maçon charpentier : Ville Firmin – Meunier : Cabibel Florentin – scierie : Cabibel Florentin – Sage femme : Mme Claustre – Tailleur d’habits : Papy Jean-Baptiste.
Gourbit et son patrimoine agricole en 1834
Les terres labourables représentent 103 hectares 75.
Les prés : 87 hectares 20.
Les bois : 523 hectares 59.
Les pâtures : 395 hectares 88.
Les broussailles : 1 hectare 14.
Les granges : 2 hectares 82.
Les propriétés bâties représentent un revenu de 459 F et les non bâties de 4 369 F.
Nous trouvons également sur le document cadastral de 1834, 178 maisons et 2 moulins.
En 1846 : On compte 1 008 habitants alors qu’on n’en compte plus que 737 en 1856. En 10 ans, la commune aura perdu plus d’un quart de sa population. La baisse ralentit ensuite jusqu’en 1911 où l’on compte encore 556 habitants.
En 1896 : Gourbit comporte 183 maisons, 176 ménages pour 700 habitants. Un nombre important d’enfants venus pour une grande part de l’assistance publique. Trois instituteurs y exercent, ainsi qu’un curé pour le spirituel.
En 1921 : Gourbit aura perdu 38 % de sa population d’avant-guerre, pour atteindre les 346 habitants. Ensuite, la chute va être plus douce mais continue jusqu’en 1968 où l’on ne compte plus que 71 habitants. Après un léger sursaut en 1975 avec 87 habitants (uniquement au solde migratoire positif), la baisse reprend pour atteindre les 61 en 1999.
Mobilisation civique devant la mairie de Gourbit
/Les maires de France ont appelé population et élus à se rassembler à midi devant toutes les mairies invoquant « une mobilisation civique » après la violente attaque contre le domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) qui a suscité une vague d’indignation à travers le pays.
Connaissons un peu mieux le village de Gourbit
Approches historiques de Gourbit
Gourbit et son Étymologie
Gorgio : hauteur (Dauzat).
Gouro bouit : gouffre vide.
Gorbit (1238).
Gorbito (1272).
Gorbic (1401).
Gourbit et son histoire :
Peu de textes furent retrouvés sur le passé de Gourbit. Avant 1238, un écrit fait état d’un bail de la villa de Gourbit contre un ours bien portant.
Puis en 1272, lors d’un conflit entre le roi de France et le comte de Foix où il est fait mention de la vallée de Rabat avec la villa de Gorbito qui appartient aux comtes de Foix.
Lors d’un dénombrement du comté de Foix en 1390, « Gourbit » comporte 14 feux (ce qui ferait, si l’on applique la règle de Voltaire, 63 habitants). À noter qu’il y est fait mention d’un des 59 moulins du pays de Foix (appartenant à Mondoye de Vonc, seigneur de Capoulet et de Junac).
En 1450 : Gourbit appartient à la châtellenie de Quié et fait partie du consulat de Rabat lors de sa création. À partir du XVIe, son église en est une annexe.
Le 15 octobre 1801 (23 vendémiaire an X) : Gourbit passe du canton de Saurat à celui de Tarascon (Histariege.com), d’après les archives départementales.