Gourbit 1840 – 1848

MAI 1840 : Maire : Builles Jean. Adjoint : Builles Jean-François. Conseillers municipaux : Laguerre Antoine – Ville Jean-– Estèbe Étienne – Builles André – Builles Baptiste – Conte Jean-Pierre – Prat Benjamin – Estèbe Michel – Builles Jean-François.

En 1840 : hiver glacial.

Le 21 mars 1841 : Été caniculaire.

En 1842 : une année de sécheresse.

MAI 1843 : Maire : Conte Jean-Pierre. Adjoint : Laguerre Antoine.

Conseillers municipaux : Estèbe Michel – Builles André – Prat Benjamin – Builles Baptiste – Estèbe Jean-François – Eychenié Jean-Baptiste.

En 1843 : à Gourbit, le bétail est touché par une épidémie, un grand nombre de brebis meurent de la cachexie ovine.

MAI 1844 : Maire : Bernadac Antoine. Adjoint : Laguerre Antoine.

Conseillers municipaux : Estèbe Michel – Builles André – Prat Benjamin – Builles Baptiste – Estèbe Jean-François – Eychenié Jean-Baptiste.

Le 24 juin 1844 : le conseil municipal autorise le maire à vendre du bois sur la commune de Gourbit et d’employer le produit pour acheter un tambour.

En 1845 : les années de disette de 1817 et 1837 s’estompaient à peine que la maladie de la pomme de terre de 1845 conduisait la population à marauder pour survivre. Les pluies continuelles avaient détruit les deux tiers des récoltes et avaient mis à mal les céréales.

En 1846 : cette année est marquée par une grave crise agricole, chute de la production de seigle, crise dite du pain.

En 1847 : nomination d’un commissaire spécial pour la propreté intérieure du village. Le 22 décembre : suspension du garde champêtre car il ne fait pas son devoir en laissant le bétail ravager les récoltes, il ne fait jamais de mission pour aller surprendre les maraudeurs et les voleurs qui pillent notre campagne, du fait qu’il reste toujours chez lui. Cette année, les chasseurs ont saccagé les récoltes dans divers quartiers de la commune.

27 février 1848 : tout citoyen a le droit d’exiger de l’État qu’il lui fournisse un travail. Inscrit dans le préambule de la Constitution française de 1846, donc toujours en vigueur, il génère une situation conflictuelle entre droit et réalité, dans un pays subissant un chômage non négligeable.

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