Archives mensuelles : mai 2023
La Courbière ou la Gourbière
Article paru dans le moniteur de l’Ariège du 30 juin 1901
Jusqu’ici nous admirions tout ce que l’œil peut découvrir de la belle vallée de Rabat, admiration hélas ! tempérée par le regret de ne pouvoir embrasser l’ensemble et de remonter, sous bois, jusqu’à
sa source (Etang bleu ou Blaou, cette rivière au cours mystérieux qui ne se révèle bien qu’aux approches de Gourbit, c’est-à-dire vers l’endroit où les ruisseaux de Gourbit et de Rabat, mêlant leurs
eaux, prennent le nom de Gourbière. J’écris à dessein « Gourbière » et non « Courbière » et je vais dire pourquoi : Si je cherche l’étymologie de « Gourbière » je trouve « Gourbit » et « ruisseau de Gourbit », tandis que si je cherche l’étymologie de Courbière, je ne trouve absolument rien, pas même « courbe », cette rivière n’étant pas plus sinueuse que da plupart des cours d’eau. J’ajouterai que sur la carte par département, Adolphe Joanne écrit « Gourbière». Pourquoi écrit-il « Gourbière » dans le
texte de son « Guide-Pyrénéen » et dans sa géographie de l’Ariège ? Ah ! l’on pourrait bien s’en tenir à « Rivière de Rabat » le seul nom que connaissent les habitants de cette vallée !
J’ai parlé de l’Etang bleu (ou Blaou) : qui ne se sent pris du désir de visiter une petite « Méditerrannée » au sommet de nos belles et chères montagnes ? Formons le projet de faire une si séduisante ascen-
sion et ajournons en la réalisation jusqu’à la fin de l’été, car il serait téméraire de l’entreprendre en dehors des mois d’août ou septembre. Je vous conseillerai, cher lecteur, si vous vous décidez à faire cette excursion, d’aller coucher à Rabat, la veille. Ce sera une excellente occasion pour admirer sa
belle église (xii* et xv° siècles) avec ses trois nefs et ses rétables, en particulier celui du Maître-Autel.
Après avoir visité l’église, si vous voulez, comme ne manquait jamais de le faire le héros chrétien qui fut le général de Sonis, rendre une visite au pasteur de la paroisse, entrez au presbytère. Vous trou-
verez là, parfaitement ingambe, une des victimes de Portet-Saint-Simon ; un prêtre pieux et zélé qui sera heureux de vous renseigner et peut-être de vous procurer des compagnons de route. Et s’il
peut vous accompagner jusqu’à la sortie du village, malgré vous, vous vous reporterez à plus d’un siècle en arrière, au temps où pour tous ses paroissiens lé curé était un père vénéré, un conseiller, une
providence. A chaque pas vous verrez les hommes se découvrir et, sur leurs portes, les femmes et les enfants se lever. Et M.le Curé avec son bon naturel et sa bienveillance répond à toutes ces attentions
par d’autres attentions.
La petite auberge de Niaux recherche
La petite auberge de niaux
Chers amis , c’est le moment de faire fonctionner radio tam tam, la petite auberge de Niaux cherche pour compléter sa sympathique équipe un cuisinier supplémentaire ou aide cuisinier (partie chaud) 24h/semaine minimum à partir de maintenant, et deux personnes et/ou étudiant(es) pour le service et la plonge en été. Horaires variables (un dimanche sur deux par exemple) et adaptables. Vous souhaités davantage de renseignements? Tél : 06 13 91 90 90 (Christine). Bonne journée et au plaisir de vous rencontrer.
Sheila en concert à Pamiers au coeur de l’été !
3 mai 2023
Le secret a été bien gardé : Sheila, la légendaire chanteuse française, sera en concert au Plateau du Castella le vendredi 25 août lors des fêtes de Pamiers !
Depuis plus de six décennies, la légendaire chanteuse Sheila a charmé les foules avec sa voix envoûtante et son charisme indéniable. Sa carrière a débuté dans les années 1960 avec des tubes inoubliables tels que « L’école est finie« , « Vous les copains, je ne vous oublierai jamais« … Sheila est devenue rapidement une icône de la pop française, et une star internationale captivant le public avec son style unique et sa présence sur scène.
Après une tournée triomphale à travers la France et deux concerts complets à la Salle Pleyel à Paris en 2022, Sheila repart dans une tournée à guichets fermés ! A Pamiers des milliers de fans de tous âges pourront célébrer gratuitement
le répertoire incontournable d’une vie qui conjugue plusieurs générations. (Elle sera notamment en concert au Grand Rex de Paris le 12 novembre 2023 et au Théâtre du Casino Barrière à Toulouse en novembre 2024, les billets sont
vendus entre 45 et 90 euros !) « Depuis 3 ans, la Ville de Pamiers s’emploie à organiser de grands concerts populaires pour clôturer l’été qui ravissent un public toujours plus nombreux », souligne-t-on à la Direction des affaires culturelles.
A noter que Jenifer succèdera à Sheila le samedi 26 août.
Pour le concert de Sheila, les billets sont disponibles à la réservation en ligne, et à l’office de tourisme, dès ce 23 mai. Le concert est gratuit, mais il faudra absolument être muni d’un billet pour y accéder.
Comité des fêtes de Gourbit
A l’instant ·
Comme vous l’aurez sûrement deviné cette année la feria fera son retour 10 ans après !
En cette année de coupe du monde de rugby nous vous préparons un programme de votre fête avec des animations inédite pour les petits et les grands
Alors tous en vert et blanc pour la feria gourbitoise !
Nous vous communiquerons le programme rapidement
Banat : Festi’Scrib de printemp
Festi’Scrib de printemps. La nouvelle édition se déroulera du samedi 27 au lundi 29 mai, au sein de la salle polyvalente de Banat.
Samedi, dès 14 h 30, un atelier « écriture et bien-être » sera proposé. Puis à 21 heures, place aux concerts de Marnamaï et De Grands enfants.
Dimanche, à 21 heures, La Flaque, collectif d’effeuilleuses burlesque présentera son spectacle cabaret. Soirée payante, réservation auprès de florence-cortes@hotmail.fr.
Le lundi après-midi sera consacré au jeune public, avec à 15 heures une lecture contée en musique, et à 16 heures un atelier créatif
Le club photo ariégeois OBJECTIFS 09 expose au CHIVA
Le club photo ariégeois OBJECTIFS 09 expose au CHIVA
Créé en 2012 à l’initiative d’un groupe de photographes amateurs, le club Objectifs 09 compte aujourd’hui une vingtaine de membres. Installée depuis 2018 au Centre multimédia François-Mitterrand de Tarascon-sur-Ariège, l’association est affiliée à la Fédération photographique de France et participe aux différents concours organisés par celle-ci, proposant régulièrement des ateliers d’analyses d’images, des rencontres entre modèles et photographes, des formations en post-production.
Club dont les membres résument la philosophie en 5 mots – passion, convivialité, respect, échange et implication – Objectifs 09 expose actuellement et jusqu’au mercredi 31 mai une série de superbes clichés originaux et au thèmes variés, accrochés aux cimaises du hall d’accueil du CHIVA, le Centre hospitalier intercommunal des vallées de l’Ariège, à Saint-Jean-de-Verges. Un livre d’or est également disponible sur place, invitant les visiteurs à s’exprimer sur l’exposition.
Contact : club@objectifs09.fr ; site web : www.objectifs09.fr .
L’ours en Ariège
Ours dans le Couserans : les élus de l’Ariège exhortent l’État à « respecter ses engagements »
Dorian Vidal
la dépeche : https://www.ladepeche.fr/2023/05/19/ours-dans-le-couserans-les-elus-de-lariege-exhortent-letat-a-respecter-ses-engagements-11206120.php
Plusieurs élus se sont réunis ce vendredi 19 mai 2023 pour faire le point sur l’épineuse question de l’ours en Ariège. Ayant le sentiment de ne pas être entendus, ils souhaitent que les engagements pris par l’État soient respectés.
Le cadre de la conférence de presse est quelque peu insolite. Dans un modeste gîte de Castelnau-Durban, commune du Couserans, plusieurs élus de l’Ariège sont réunis ce vendredi 19 mai 2023. Un chien noir slalome entre les chaises. Chaque invité affiche un sourire.
Mais une fois entré dans le vif du sujet, les visages se ferment. Les acteurs locaux et parlementaires présents sont mécontents. Enfin, surtout déçus. Le 27 octobre 2022, une délégation ariégeoise s’était rendue à Paris afin d’évoquer la question de l’ours dans les Pyrénées et la forte présence de l’animal en Couserans, sujet sensible s’il en est.
A lire aussi : Ariège : sur l’ours, une réunion au ministère « d’une grande qualité » pour les uns, « mitigée » pour les autres
Christine Téqui, présidente du conseil départemental, faisait partie du groupe reçu par le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, et deux secrétaires d’État chargés de la Ruralité et de l’Écologie : « Quand on est allés là-bas, on a entendu des mots. Ces mots ont une importance et engagent l’État. »
Avec Laurent Panifous et Martine Froger, députés, Alain Servat président de la fédération pastorale de l’Ariège, ainsi qu’Elodie Amilhat, élue à la chambre d’agriculture, elle affiche aujourd’hui sa contrariété par rapport aux suites de la réunion ministérielle, lors de laquelle Marc Fesneau avait assuré vouloir accorder le « politiquement tenable » et le « juridiquement solide », tout en travaillant sur la réglementation nationale et européenne.
« Compter pour soulager »
« Aujourd’hui, six mois après, quel est le constat ? Rien. C’est le néant. Donc on dit que l’État doit passer de l’hibernation à l’action. » Pour les élus présents en ce jour de pont de l’Ascension, les 3 millions d’euros octroyés en faveur des moyens de protection dans le massif des Pyrénées ne constituent pas une réponse, face aux conséquences de la présence de l’animal pour le pastoralisme, l’économie et le tourisme.
A lire aussi : Ariège : l’Etat conforte les mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées
Selon eux, les engagements pris au cours de l’automne dernier n’ont pas été respectés. L’un d’eux concerne le comptage du nombre d’ours vivant sur le territoire, réalisé au niveau pyrénéen par l’OFB (office français de la biodiversité), alors que les politiques ariégeois exigent une étude centrée sur le Couserans.
« Quatre-vingts ours dans toutes les Pyrénées, c’est une chose. Mais soixante dans le Couserans, c’en est une autre. Le gouvernement a essayé de ramener ce sujet à l’échelle des Pyrénées. Il n’est pas question de se laisser endormir », tonne Laurent Panifous. L’idée est la suivante : « compter pour soulager », en prenant les mesures qui s’imposent en fonction du résultat.
« On va vers une catastrophe »
Récemment élue dans la première circonscription, Martine Froger souligne ainsi un « besoin de réponse urgent » : « Car sinon, rien ne va s’arranger et on va vers une catastrophe […] Cela traîne, jusqu’au jour où il y aura un accident. »
La visite de Marc Fesneau en Ariège, le 17 avril 2023, est en cela jugée décevante. « On a longtemps échangé sur ces thématiques. Monsieur le ministre était parti en disant s’engager à donner une réponse sous quinze jours. Or, un mois a passé, et on n’a pas eu de vraie réponse », pointe Elodie Amilhat, le courrier reçu étant jugé insatisfaisant,
Souhaitée par la secrétaire d’État à la Ruralité le 27 octobre, puis transmise fin janvier à Paris, la proposition de pacte d’engagement entre l’Ariège et l’État est également restée sans réponse. Les représentants ariégeois souhaitent travailler sur ce point.
Laurent Panifous, lui, sort les griffes : « Quand vous avez un territoire qui vient porter une parole apaisée, mais déterminée, c’est extrêmement décevant et pas très sérieux […] Tout est fait pour qu’il y ait un développement de l’ours. Nous, on demande que soit mise en place une forme de régulation. Si l’objectif est le réensauvagement des Pyrénées, qu’on nous le dise. »
« Mettre les panneaux, c’est reconnaître qu’il y a danger »
À l’approche du début de la saison estivale, Alain Servat est inquiet. Depuis la réunion ministérielle d’octobre dernier, le président de la fédération pastorale attendait des actions concrètes de la part du gouvernement : « On est à la veille des montées dans les estives. Rien n’a été fait. Ils ont juste annoncé trois millions d’euros pour le pastoralisme. Mais ce n’est pas une réponse. »
Dans un passé proche, il a compté 13 ours sur la seule commune d’Ustou, village dont il est maire. Comme c’est le cas depuis plusieurs années, des acteurs du milieu agricole pourraient subir les conséquences de cette importante population, et des potentielles attaques qu’elle implique.
« On est modéré. Mais il y a des bergers et des éleveurs qui sont confrontés à la prédation tous les jours. On sent que ça bout », lâche-t-il.
Le député Panifous assure d’ailleurs : « Au mois d’octobre, on était monté pour anticiper. Il était dit que les choses devaient être faites avant la montée dans les estives… »
D’après les élus présents ce vendredi, l’arrêté ministériel pris le 4 mai sera insuffisant, en plus d’être « probablement cassé par la justice administrative ». L’impact sur le tourisme est également évoqué. « Mettre les panneaux, c’est reconnaître qu’il y a danger », souffle ainsi Christine Téqui.
Martine Froger, quant à elle, a « bien peur que les touristes n’arrivent pas pour randonner dans le Couserans ».
Les touristes partis
Ce n’est pas aujourd’hui que je serais présenté au festival de Cannes.
C’est un premier essai
Tout le monde connaît La Montagne de Jean Ferrat. Mais j’aime bien aussi cette chanson surtout
Ici nul n’oublie jamais rien
Ni ce que fut votre grand-père
Ni ce que vous faisiez gamin
Quand vous alliez à la rivière
Et maintenant je suis dans la catégorie du grand-père
Les cloches de Gourbit sont revenues
Elles sont revenues à Gourbit
Après avoir remplie ses fonctions pendant plus de 50 années, l’horloge qui commande et active les cloches de notre église ne fonctionnait plus.
Etant Irréparable, une horloge nouvelle génération à pris la succession et assure les différentes sonneries, heures demis angélus, appel à l’office , le glas….
» l’âme du village «
Le Conseil Municipal