qui va le reconnaître ?
Archives mensuelles : mai 2023
Le Trail du pic des 3 seigneurs
Trail du Pic des Trois Seigneurs
Dimanche 9 juillet 2023
7km, 11km, 35km
Vous avez été nombreux à nous demander de remonter à ce sommet emblématique, aussi nous vous avons concocté un nouveau tracé qui vous emmènera sur les crêtes et toucher la croix à 2199m. Un nouveau parcours typé skyrace montagne de 35 km pour 2200 d+ qui vous emmènera jusqu’à l’étang d’Artax puis aux sommets du Bassibié, du Pioulou, du pic de Crède puis enfin les 3 seigneurs. Une trace sur les crêtes, en toute sécurité, où il faudra avoir du cœur et des cuisses.
Pour les amateurs de vitesse, il y aura également un parcours de 7 km autour des anciennes mines de Banat, et pour les habitués du trail de la Courbière, un nouveau parcours de 11 km qui grimpera jusqu’au sommet de vente Farine et ses points de vue imprenables sur les sommets.
Le parcours de 7 km peut également se parcourir en randonnée ou canicross, chacun son rythme et chacun son plaisir.
N’hésitez pas à partager avec vos amis et partenaires de courses, on vous attend sur nos chemins et autour de la buvette et du repas d’après course le 9 juillet.
INSCRIPTIONS pour devenir un.e seigneur.esse
: https://chrono-start.com/events/trail-de-la-courbiere-703/
Vo
Les Gourbitois en 1936
Ariège préhistorique
le glacier de la Courbière
extrait de Taillefer François. Le glacier de l’Ariège dans le bassin de Tarascon. In: Revue géographique des Pyrénées et du SudOuest, tome 48, fascicule 3, 1977. pp. 269-28
3. Le glacier de la Courbière.
Le glacier de la Courbière, sur le versant N-E du massif primaire des Trois-Seigneurs, n’était en rien comparable aux glaciers de l’Ariège, de l’Aston et du Vicdessos venus des hautes montagnes. Son bassin, beaucoup plus petit, était aussi formé de montagnes plus basses (Pic des Trois-Seigneurs 2 199 m). Principalement alimenté par les cirques qui échancrent le versant nord de la longue crête qui relie le pic des Trois-Seigneurs au Roc de Querquéou (1 840 m) par le Pioulou (2 166 m), il bénéficiait cependant d’une exposition favorable et formait un glacier composé qui recevait en particulier le glacier d’Artats à Gourbit, juste en amont de l’étroite cluse qui lui permettait de pénétrer dans le bassin de Tarascon. Ces cirques sont aujourd’hui occupés par de petits lacs (étang Bleu 1 790 m, étang d’Artats 1 695 m). Une phase de stationnement plus tardive est représentée, à 840 m d’altitude, immédiatement en amont de la cluse par laquelle la vallée pénètre dans le bassin de Tarascon, par les moraines latérales de Gourbit sur la rive gauche et de la Freyte sur la rive droite. Le triple cordon morainique de Gourbit obture la vallée affluente d’Artats. Lorsqu’elles se sont édifiées, le glacier d’Artats ne rejoignait plus celui de la Courbière. Il se terminait 1 200 m en amont, vers 1 000 m d’altitude. Son stationnement à cet endroit est attesté par deux puissantes moraines latérales longues de 800 m et très bien conservées. Elles s’enracinent à 1 350 m d’altitude et descendent jusqu’à 1 050 m. Plus haut en amont, sur la rive gauche du déversoir de l’étang d’Artats, un cordon morainique à 1 600-1 650 m d’altitude correspond à un stationnement plus tardif. Dans le bassin de Tarascon, la dépression de Rabat, Banat et Surba, que traverse le cours inférieur de la Courbière, n’a pas été creusée par cette rivière ni par le glacier du même nom qui venait s’y déverser. Elle doit son ampleur au travail du glacier de l’Ariège, beaucoup plus puissant. Entre Quié et les abords de Gourbit, l’ombrée du chaînon de Vente Farine et du Cap de Couronnes porte des formes de sculpture marginales dues aux eaux de fusion (gouttières latérales isolant des bosses rocheuses), mais surtout d’abondantes moraines. Celles-ci emplissent le vallon de Balières. Les blocs cristallins forment près de la métairie ruinée de ce nom de véritables chaos. On les rencontre jusqu’à 900 m en contrebas du col du Trou. Au sud de Rabat, le replat de Tillary, à la topographie chaotique, est aussi recouvert par une moraine à gros blocs. La moraine n’y dépasse pas 850 m d’altitude. Dans le Bois de la Garrigue, elle est recouverte par les éboulis descendus du Sommet de Vente Farine. Elle représente les dépôts de la phase d’extension maximum, pendant laquelle le glacier de la Courbière rejoignait la diffluence ariégeoise. Sur la soulane, au pied de la Roche Ronde, la même diffluence a déposé une puissante moraine. Comme on pouvait s’y attendre en raison de l’exposition au midi, la limite supérieure atteinte par la moraine n’excède pas 800 m. Le glacier de la Courbière, barré par le chaînon du Mont, n’arrivait pas jusque là. La langue diffluente s’amincissait normalement vers son extrémité et la glace n’atteignait pas des altitudes aussi élevées que près de Quié. En contrebas de cette ceinture morainique correspondant à la phase d’extension maximum et de stationnement du glacier ariégeois, le fond du bassin de Rabat – Banat – Surba est occupé par trois terrasses étagées que nous avons décrites dans un autre travail (1960) : la terrasse de Contrac (680 m), celle de Surba (560 m), celle de Florae (490 m). La présence de ces terrasses prouve que lors de leur formation il n’y avait plus de glace dans ce bassin : elles sont en rapport avec la disparition par étapes des glaces de la diffluence ariégeoise
Incendie à Gourbit en Août 1858
Pamiers
,
le 20 août 1858.
« Monsieur le Curé
,
« Jamais la voix du malheur, le cri de la détresse n’ont demandé en vain secours et assistance aux Fidèles si charitables du diocèse de Pamiers. Plusieurs fois ils ont secouru ,
jusqu’au-delà des mers, des cités et des peuples frappés par les fléaux. Le riche a transmis
ses largesses; l’ouvrier, le prix de ses labeurs ; la veuve , son obole ; et l’enfant, une part de ses petits trésors.
« Aujourd’hui Monsieur le Curé, c’est un malheur de famille qui nous a frappés ; les victimes doivent nous être deux fois chères. Les paroisses de Gourbit et d’Amplaing ont été le théâtre
d’affreux incendies : plus de 120 maisons ou granges ont été, dans ces deux paroisses ,
la proie des flammes. D’honnêtes cultivateurs ont perdu , en un jour , le fruit de leurs économies de plusieurs années; et, avec les provisions d’hiver, leurs moyens d’existence.
Il ne leur reste, hélas ! dd leurs demeures, que quelques pans de murs ébranlés par les flammes, et sur lesquels ne peut plus s’appuyer le toit paternel. » Déjà M. le Préfet s’est adressé à MM. les Sous-Préfets et Maires du département, les exhortant à faire des quêtes en faveur
des victimes , mais ce sont là de ces malheurs que la charité publique , concertant ses moyens et unissant ces forces , peut seule soulager. « Gourbit et Amplaing ont poussé des cris d’alarme vers l’Eglise de Pamiers , leur Mère ; nous ne pouvions être insensibles à leurs supplications. Elles nous tendent la main comme des soeurs infortunées à des soeurs moins malheureuses; ce litre, qui nous fait plus vivement sentir leur douleur , leur donnera aussi un droit plus spécial à nos secours et à nos aumônes.
«Nous laissons à votre sagesse, M. le (Curé, de choisir les moyens de rendre ces aumônes plus abondantes; vous voudrez bien nous prévenir de ce qui aura été fait.
» Recevez , Monsieur le Curé l’assurance de notre affectueux dévouemant
Lettre dans le journal l’Ariégeois Samedi 28 août 1858
La souscription en faveur des incendiés de Gourbit et d’Amplaing a produit dans les communes désignées ci-après :
Perles , 3 hectolitres 1/2 de seigle.— Sorgeat, 4 hectolitres de seigle et 9 fr. en argent. —
Miglos, 9 hectolitres de seigle et 17 fr. en argent. — Laroque-sur-l’Hers, 102 fr. 20 c ,
22 chemises , 7 draps de lits , 3 napes , 4 essuie mains , 6 paqnels de filasse, 7 paires de chaussettes ,1 couvre-pieds, 1 écheveau de fil, 1 gilet de drap. Nous publierons les autres résultats de cette souscription au fur et à mesure qu’ils parviendront à notre connaissance.
— M. le président a remis à M. le Préfet au nom du tribunal de Foix, la somme de 50 fr. pour les incendiés de Gourbit et d’Amplaing.
— M. Ratisbonne, receveur général du Cher , dont le séjour dans l’Ariége, a été marqué par de nombreux actes de bienfaisance, a voulu apporter aussi sa part de secours aux malheureuses
victimes de Gourbit et d’Amplaing; il vient d’adresser à cet effet à M. le Préfet la somme de 100 fr.
Amoureux de la truite d’Aston bonne nouvelle !Ce weekend le tartare de truite fait son grand retour!!!
Vide grenier à Banat
Gourbit se fleurit…..
Artahe est de retour
Pour ceux qui ne connaissent pas Artahe, il s’agit du Dieu-Ours adoré il y a des siècles dans les Pyrénées. Et qui est le personnage principal d’un de mes romans
R.01 Artahe – Philippe Laguerre-Ward (noirduo.fr)
Donc l’ours est toujours un sujet très sensible et voilà qu’un ours roderait pas très loin de Gourbit
ur sa page Facebook, jeudi dernier, l’Association de sauvegarde du patrimoine Ariège Pyrénées (Aspap) s’est inquiétée de la présence d’empreintes d’ours à 200 mètres du village de Lapège.
Tous les ans, à la fin du printemps, c’est un nouveau chapitre de la série qui recommence. À l’approche de la montée en estive des troupeaux, l’ours est dans toutes les conversations et dans toutes les têtes des éleveurs. Le premier épisode de cette saison 2023 est évidemment l’attaque par l’association One Voice de l’arrêté ministériel encadrant l’effarouchement des ursidés devant le Conseil d’État, mercredi 25 avril. En général, le texte permet ensuite à la préfecture de l’Ariège de produire des arrêtés préfectoraux pour encadrer la pratique au niveau local. L’an passé, One Voice l’avait contesté à trois reprises devant le tribunal administratif de Toulouse. Et avait obtenu gain de cause les trois fois.
En cette fin du mois de mai, l’Association de sauvegarde du patrimoine Ariège-Pyrénées (Aspap) souhaite alerter sur la présence de plus en plus proche des habitations de l’ours. Ainsi, le 16 mai dernier, des empreintes « d’un ours de très forte corpulence » ont été « signalées à 200 mètres du village de Lapège, dans la vallée du Vicdessos, à 5 kilomètres à peine de Tarascon-sur-Ariège », indique la publication.
Interrogée par nos confrères de France 3 Occitanie, Sabine Matraire, présidente de l’Adet, pays de l’ours, n’est ni étonnée, ni inquiète. « L’ours s’approche des habitations la nuit, en l’absence de toute présence humaine. S’il voit quelqu’un, il fuit. D’ailleurs on a trouvé des empreintes mais personne n’a vu l’ours », explique-t-elle. Pas sûr que cela rassure les habitants concernés.